Fuir ou faire face?

Arabesque errait depuis plusieurs jours. Elle avait une petite baisse de moral, ne savait plus ce qu'elle voulait ni ou elle allait, et qui elle était. Une petite crise existencielle en somme.
Elle souffla tout l'air de ses poumons d'une seule brusque saccade: elle était un peu exaspérée par la pluie fine et percante qui tombait depuis le matin, la trempant jusqu'au moindre pli de peau, plaquant ses crins contre son encolure. L'allure miteuse que cela lui donnait l'énervait plus que tout.
La jument laissa échapper un long ronflement las et profond: si au moins elle trouvait un endroit ou s'abriter.

Mais dans cette fichue forêt, il n'y avait ni conifère assez épais, ni grotte. Donc, Arabesque continuait à se trainer à l'amble à travers une forêt aussi humide que froide.
Elle broyait résolument du noir quand le vent tourna brusquement, lui envoyant une puissante rafale de pluie dans les yeux et une odeur inquétante dans les naseau: des loups! Au moins cinq ou six vu la puissance de l'odeur.
Les oreilles de la jument se plaquèrent en arrière. Les loups avaient peu être le ventre plein, rien ne servais de s'enfuir pour le moment.
Elle continua sa route au petit trot, attentive au moindre craquement. Elle était en train de se détendre, quand plusieurs paires de grands yeux jaunes et affamés se mirent à briller dans les buissons. Non, les loups avaient faim.
Arabesque devait sauver son cuir. Si elle n'avait pas peur de faire face, elle préférait tout de même fuir. C'es ce qu'elle fit, faisant volte face au galop.

Les prédateurs ne se firent pas prier pour la poursuivre. Ils courrurent longtemps, très longtemps. Trop longtemps. Arabesque, fatiguée, buta sur une racine et s'écroula lourdement sur le poitrail. Elle se releva aussi vite qu'elle le pu, mais les loups étaient sur elle. Elle devait faire face.
La jument lança un long hennissement de défit et attendit que les carnaciers l'attaquent...

Arwen marchait paisiblement dans la foret,les oiseaux clamaient autour d'elle le retour du printemps bien que l'ambiance humide qui flottait dans l'air la faisait frissonner .
La jeune chevalière commençait a être fatiguée et elle avait envie de se reposer quelques instant dans un endroit sec et calme pourtant autour d'elle il n'y avait rien qui puisse répondre a ses critères.
Elle soupira puis continua sa route en trainant du pied,porter son armure d'argent bien qu'elle y soit habituée était vraiment très fatiguant au bout d'un certain temps et elle n'avait pas prit de cheval a la citadelle.
Non aucun de ses gentils petits équidés ne lui avait parus être un bon compagnon,aucun n'était assez robuste endurant et brave pour un chevalier comme elle.
La jeune femme observa le ciel puis entendit soudain un bruit tout près d'elle...
Arwen se retourna et vit non loin d'elle une magnifique jument qui partait dans un galop puissant comme apeurée.
Elle fronça les sourcils,intriguée et s'avança pour voir défiler derrière elle une bande de loups affamés qui se jetaient a sa suite en écument de rage.
La chevalière ne se fit pas prier et partit a leur suite tout en sortant son épée de son fourreau.
Elle fit quelques mètre rapides puis entendit un bruit de chute et vit la jument s'effondrer sur le poitrail et les loups lui sauter dessus...
Arwen hurla en brandissant son épée et la planta dans le dos de l'un des prédateur en donnant un coup de botte dans la gueule d'un autre.
Elle devait faire attention sur tout les points car elle devait les défier tous en même temps et le combat était très inégal...

Sauvée! Arabesque était sauvée!
Ragaillardie par l'apparition de cette providencielle jeune femme, elle se cabra de toute sa taille et abatti ses sabots sur le crâne du loup le plus proche et acheva celui que sa sauveuse avait frappé au visage.
Les loups n'étaient pas si agressifs d'ordinaire! Pourquoi s'acharnaient-t-ils ainsi aujourd'hui? En temps normal, ils auraient fuit en voyant que le combat tournait mal!

Manquant de se faire machoullier les paturons, Arabesque décida que ce poser trop de questions étaient dangeureux, elle tapa un autre loup et galopa en direction de la femme. Donnant quelques coups de pieds et de dents au passage.

Décidément, les loups étaient tenaces aujourd'hui! Celui qu'elle pensait avoir achevé se releva brusquement et tenta de lui sauter à la gorge. Arabesque ne dut la vie sauve qu'a un prodigieux reflexe qui la fit reculer.
La jument décida que ces loups étaient trop dangeureux pour elle. Elle se rangea au coté de la guerrière.

"Montez! Il Faut fuir!"

Pour son plus grand soulagement Arwen entendit la jument qui se relevait et l'aidait a terrasser les carnivores.
Le jeune femme hésita a se transformer en louve mais pensa que cela serait inutile et qu'elle les affronterait beaucoup mieux sous sa forme humaine.
Alors quelle balançait son épée dans le cou d'une des bêtes affamées elle entendit la jument s'écrier a son intention:

"Il ne faut pas trainer ici! Si mon dos vous conviens, montez!"

La jeune femme n'hésita pas un instant et hocha la tête avant de sauter sur son dos en prenant appuis sur sa croupe.
La proposition était très aimable et elle espérait que cela suffirait pour pouvoir fuir les loups...
L'un deux sauta au flancs de la jument et Arwen réactive lui assena une coup d'épée en pleine tête avant qu'il ne l'atteigne.

"-Dépêchons nous!"
s'écria telle en se tenant fermement sur son dos a l'aide de ses jambes pour que sa monte a crue ne lui fasse pas défaut...
Elles avaient une chance de s'en tirer et c'était celle la.

La guerrière bondit sur le dos d'Arabesque et frappa le loup qui tentait de l'agresser par le flanc. Elle n'était pas si lourde que cela et la jument allait pouvoir semer facilement les loups en nombre réduis.

"Accrochez-vous!"

Sans plus de parlote, Arabesque s'élança en alongeant la foulée autant qu'elle le pouvait: désormais, non seulement sa vie, mais aussi celle de la guerrière dépendaient du succès de cette fuite éperdue.
Elle entendait le cliquetis des griffes des loups sur le sol de la forêt et leurs halètements affamés.
Arabesque étendis l'encolure et gagna un peu de terrain, puis freina des quatre fers. Un précipice! Elle l'aurait facilement passé si elle avait été seule, mais là!...
Pas le choix. La jument tourna vers la gauche et se remis à galoper. Elle ne pouvait pas passer ce trou, mieux vallais ne pas tenter le diable.
Un loup se rapprocha dangereusement. Pur reflexe, Arabesque botta et atteignis la bête sous le menton. Il ne restait désormais plus qu'un seul animal. Mais cela Arabesque ne le savais pas. Elle continua à galoper aussi vite qu'elle le pouvait.

"Accrochez-vous!"

Lui dit elle en partant dans un galop rapide.
Arwen poussée par la vitesse s'accrocha a la jument tout en essayant de garder son épée en main.
Hélas sans bride ni selle il était difficile pour elle d'assener des coups a leurs assaillants sans tomber de sa monture qui allait extrêmement vite...
Elle freina tout a coup,un précipice était devant elle et Arwen n'était pas sur qu'elle réussirait a le sauter avec son poids sur le dos...
La jument sage préféra repartir a toute vitesse sur la gauche et ne pas risquer leurs vies en sautant ce ravin.
A vitesse constante Arwen se sentit plus a l'aise et était en meilleur équilibre c'est pour quoi elle tourna la tête pour voir la jument assener un coup de pied a l'un des deux derniers loups qui restaient ...
Le mouvement faillit désarçonner Arwen mais étant bonne cavalière elle réussit a rester en place et vit que l'animal qui restait était énorme et très rapide,il rattrapait presque la jument...
La jeune femme essaya de lever son épée mais elle ne pouvait pas la faire bouger avec agilité tout en se tenant d'une main a la jument...
Apparemment elle n'avait pas le choix la chevalière fronça les sourcils et s'écria:

"-Part ne m'attend pas!"

Puis elle sauta de sa coupe et se transforma en louve en retombant au sol.
Avec la vitesse elle retomba et fit un roulé boulé dans la terre en couinant.
La louve se releva et sentit des crocs se planter dans sa hanche,elle hurla puis assena un coup de croc rapide au cou du loup qui couina et la lâcha de suite.
Arwen bondit sur le coté puis sauta sur son dos et le mordit violemment entre les omoplates.
Le prédateur endoloris couina une seconde fois puis partit en courant sous le regard téméraire de Arwen qui haletait bruyamment tout en reprenant forme humaine.

Partir? Partir? Ne pas l'attendre?

"Compte-là dessus et bois de l'eau!"

Le tutoyement était venu de lui même. Arabesque freina et fit volte face en sentant le poids de la guerrière quitter son dos. Elle grimaça. Sa sauveuse venait de se transphormer en...louve!
La jument sentit sa machoire et ses anterieurs tomber, stupéfaite. C'était bien la DERNIERE chose à laquelle elle s'attendait.
Bon. Bien. Elle était une jument qui parle. La guerrière était un femme qui se transphormait en loup. Chacun sa particularité, après tout.

Avant même qu'elle ait le temps de formuler cette pensée en entier, le combat était fini. Arabesque s'approcha de la guerrière et posa sa tête sur son épaule, en un geste réconfortant et maternel.

"Tu viens? Ne trainons pas..."

Arwen était accroupie au sol,grinçant des dents,une main sur sa hanche ensanglantée.
Ses cheveux noirs de jais volaient doucement autour d'elle en suivant le vent.
Un bruit de sabots calme s'approcha et elle sentit sur son épaule la tête de sa nouvelle compagne.

"Tu viens? Ne trainons pas..."
Murmura t'elle
Elle sourit,la jument n'était pas partie et était restée auprès d'elle et cela lui fit chaud au cœur.
La jeune femme posa une main au sol en y prenant appuis puis se releva et caressa le nez de la jument doucement.

"-Merci de ton aide"

Puis elle pensa qu'elle ne connaissait pas son nom et murmura doucement.

"On ne c'est pas présenté,je m'appelle Arwen et toi?"

Elle se rappela de ce que venait de lui dire la jument et monta doucement sur son dos en essayant de ne pas la blesser avec son armure ni de tacher sa robe avec le sang qui coulait de sa hanche.

Arabesque ferma les yeux quand Arwen caressa le bout de son nez. Elle avait rarement été si en confiance avec un humain.

"Je suis Arabesque."

Arwen grimpa délicatement sur son dos, et la jument se mit doucement en marche. Sa cavalière était blessée. Il fallait la ménager.
Cette humaine était adorable.

"Où allons nous? Je serai tes jambes le temps que ta hanche aille mieux. Après tout, tu n'aurais jamais eu besoin d'attaquer ce loup si il n'avait pas tenté de me croquer."

"Je suis Arabesque."

Lui répondit elle en partant doucement au pas surement pour ne pas lui faire mal a la hanche.
Arwen sourit,c'était une jument très attentionnée et elle l'appréciait deja beaucoup ce qui était vraiment très rare pour elle.

"Où allons nous? Je serai tes jambes le temps que ta hanche aille mieux. Après tout, tu n'aurais jamais eu besoin d'attaquer ce loup si il n'avait pas tenté de me croquer."

Arwen lui caressa l'encolure et lui répondit:

"Merci de ton dévouement c'est vraiment très gentil et sa me touche..."

Elle réfléchit,avec cette blessure il valait mieux pour elle quelle retourne a la citadelle mais la jument ne voudrait peut être pas y aller,si elle était en liberté les citées devaient la rendre mal a l'aise mais pourtant...

"-Pourrait tu me mener a la citadelle d'Uthia si cela ne te gène pas??

Puis elle hocha la tête et se dit que son amie devait être fatiguée elle aussi...

-"J'ai une écurie la bas si tu veux t'y reposer elle t'es grande ouverte Arabesque!"

"La citadelle d'Huthia? Sans problèmes! Je serais ravie de me reposer dans ton écurie!

Arabesque dormait souvent dehors, alors la perspective de dormir quelques nuits dans une écurie douillette la réjoussait.

"Ta jambe supporterais le petit trot? Nous y serons dans quelques heures si c'est possible."

Arabesque se réjouissait de s'être fait une amie parmis les hommes: c'était toujours un avantage. De plus Arwen avait quelque chose qu'elle ne trouvait pas chez les autres humain.
En attendant la réponse de sa cavalière, elle accéléra légèrement le pas en espérant que cela ne gênerait pas la guerrière, car la jument rongeait son frein. Même si elle était calme, la plus part de ses déplacement se faisaient au grand trot.

"La citadelle d'Huthia? Sans problèmes! Je serais ravie de me reposer dans ton écurie!

Arwen sourit,heureuse que sa proposition soit acceptée par la jument.

"Ta jambe supporterais le petit trot? Nous y serons dans quelques heures si c'est possible."

La jeune femme regarda sa jambe puis déclara:

Oui sans aucun problème j'ai connu bien pire que cela."

C'est vrai que sa blessure n'était rien comparé a certaines quelle c'était deja faite mais elle l'empêchait provisoirement de se déplacer facilement et cela dans ce genre d'endroit remplis de loups n'était pas vraiment sur...
Puis tout en chevauchant elle se rendit compte qu'elle devrait se séparer tôt ou tard de la jument qui devait vivre un peu partout dans le monde en nomade,chose qui l'empêcherait surement de la revoir...
Son cœur se serra puis elle lui dit doucement:

"-Tu sais tu peux rester autant de temps que tu veux avec moi Arabesque je t'accueille chez moi a bras ouvert"

Ravie d'apprendre qu'Arwen supporterais le trot, Arabesque accéléra, tout en restant dans des allures raisonnables pour un cavalier à cru et blessé.

"-Tu sais tu peux rester autant de temps que tu veux avec moi Arabesque je t'accueille chez moi a bras ouvert"

Le coeur de la jument fit un bond dans sa poitrine et manqua d'exploser.

"Je te porterais autant de temps que tu voudra de moi!"
répondit-t-elle, la voix chargée d'émotion.

"Et puis, tu as l'air de ne pas tenir en place non plus! Autant ne pas rester en place à deux!
Comme on disait dans mon troupeau: Se gratter le garrot mutuellement, c'est plus simple que de se frotter contre un arbre!"

"Je te porterais autant de temps que tu voudra de moi!"

Arwen sentit son cœur s'emballer,qu'elle jument adorable...Elle venait de lui offrir son amitié et la jeune chevalière en était tellement heureuse quelle sourit gentiment en se trémoussant.

"Et puis, tu as l'air de ne pas tenir en place non plus! Autant ne pas rester en place à deux!
Comme on disait dans mon troupeau: Se gratter le garrot mutuellement, c'est plus simple que de se frotter contre un arbre!"

Arwen hocha la tête,c'était vrai après tout elle aussi vagabondait dans le monde entier et ne restait jamais au même endroit,elle avait une maison a la citadelle mais elle ny allait que pour sy reposer préférant largement dormir a la belle étoile.
Alors si elles avaient le même mode de vie elles pouvaient voyager ensembles sans problème!
La jeune femme répondit d'un ton enjoué:

"-Mais je voudrait toujours de toi Arabesque!Et puis on pourrait voyager ensemble !"

Arabesque sentit son coeur se réchauffer. Elle avait trouvé un troupeau. Cette pensée la fit hennir d'amusement.

"A nous deux, nous sommes le plus petit et le plus étrange troupeau du monde!"

La jument apperçu une pente douce, mais jonchée de feuilles mortes glissantes et de branches mortes.

"Attention! Je vais devoir glisser!"

Arabesque aborda lentement la pente et plia les posterieurs pour "s'assoir" au sol, puis se laissa glisser en douceur jusqu'en bas. Elle aimait bien faire cela: c'était comme un tobogan!
Une fois en bas, elle s'arreta pour laisser le temps à Arwen de se rassoir correctement, en profitant pour glaner quelques touffes de ces délicieux trèfles de sous-bois un peu acide qu'elle apréciait.

"On peut repartir?"

"A nous deux, nous sommes le plus petit et le plus étrange troupeau du monde!"

Arwen rit de la remarque de son amie.

"Non pas tant que ca il ya beaucoup de chevaliers accompagnées de chevaux mais peux sont unis d'un lien aussi puissant."
En effet la jeune femme en avait vu beaucoup qui n'utilisaient leurs chevaux que pour les transport et se fichaient bien de leur santé ou leurs désirs,elle ne voulait pas de ce rapport la avec Arabesuqe,elle voulait être son amie et voyager en sa compagnie sur elle ou a coté d'elle!

"Attention! Je vais devoir glisser!""

Arwen hocha la tête puis se cramponna bien a la jument en se penchant en arrière pour l'aider a descendre la pente.
Elle sentit sous elle la jument glisser doucement et faire voleter des feuilles autour d'elles.

"On peut repartir?"

Arwen se rassit bien en place sur son dos puis dit:

"Oui c'est bon"

Arabesque repartit au petit trot, tout doucement et en levant les jambes bien haut pour éviter de secouer Arwen.
Elle était heureuse d'avoir retrouvé un sens à sa vie: porter et prendre soin de sa cavalière.
Une ou deux fois déjà, elle avait accepté un humain comme cavalier, mais celui-çi lui avait mit un gros mors agressif dans la bouche et une selle inconfortable. De plus, il avait la main lourde et lui abimait sa bouche si délicate.
Cela ne la dérangeait pas de porter une selle et un mors si ça pouvait aider Arwen à tenir en selle. Elle lui en fit par:

"Arwen! Si tu as besoin d'une bride ou d'une selle, je suis prête à en porter une! A condition que la selle ne soit pas trop lourde... Oh! Mais nous approchons d'un village!

En effet, la lisière de la forêt se faisait voir, et entre les arbres, un petit village. La jument tourna la tête vers sa cavalière.

"Nous devrions nous y arreter pour faire bander ta hanche, je pense."

Arwen sentit que la jument faisait des efforts pour éviter de lui faire mal.
Elle était si gentille qu'elle en prendrait soin pour toujours,c'était un vrai trésor cette jument et elle remercia qu'on l'ait mis sur sa route.

"Arwen! Si tu as besoin d'une bride ou d'une selle, je suis prête à en porter une! A condition que la selle ne soit pas trop lourde... Oh! Mais nous approchons d'un village!

La jeune femme hocha la tête puis répondit:

"-Ne t'inquiète pas Arabesque je t'en ferait faire une sur mesure et tu ne la portera pas tout le temps."

Elle regarda devant elle et vit le petit village qui se dessinait non loin dans la lisière de la foret.

"Nous devrions nous y arrêter pour faire bander ta hanche, je pense."

La chevalière contempla sa blessure puis répondit:

-"Non c'est inutile ma blessure ne me fait presque plus mal et plus vite nous seront a la citadelle mieux se sera,a moins que tu ne veuille te reposer."

Ah, non pas particulièrement, je disais cela pour toi. Cela dit, je boirais bien, il ont certainement un puit ou un abrevoir."

Revigoré, Arabesque releva un peu la tête et accéléra. Oh, un tout petit peu, c'était à peine perceptible. La jument éspérait toute fois que c'était le cas pour Arwenn. Elle apprecia le changement de terrain: l'humus humide et glissant de la forêt se transphormait progressivement en terre douce et souple, à mesure qu'elles s'aprochaient du village. En effet, Arabesque avait des jambes plus adaptées à la plaine et aux champs qu'à la forêt.

Bientôt, les sabots de la jument se mirent à résonner sur du pavé. Le village était plus gros qu'il en avait l'air. Elle s'approcha d'une fontaine et y plongea tout la tête avec délice pour se rafraîchir et boire, puis la ressortit et s'ébroua.

"Tu veut boire aussi, 'Wen?

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